Expositions à Skala Eressos en septembre 2009

Pendant le Festival international des femmes à Skala Eressos à Lesbos, des artistes de toute nationalité exposent dans les lieux incontournables du village : restaurants, bars, internet cafe, mairie, etc. Dans une salle de la mairie, les toiles et sculptures de plusieurs artistes étaient présentés au public, sans compter la nouveauté 2009, la possibilité de visionner des vidéos.
On y trouvait pêle-mêle des dessins aux arabesques zen de Kath Hurley, accrochés un peu par hasard dans l’escalier, de grands portraits étonnants de Kim Zeegers, des nues de Gerbien Fricke, la sirène revisitée de Jan Ponsford ou ses "vieilles" femmes en noir et les irressistibles sculptures suspendues de dauphin ou de toile d’araignée d’Asa Langmann, sans parler du film réalisé au pied levé par Eleonora Aromando sur le thème de l'amour, ou encore d'une photographie insolite et à priori "non correcte" d'une madone tenant dans ses bras un chien par Alessandra Pagani (je corrige ce n'est pas un chien mais un chat).

Peintures et sculptures exposées à Skala Eressos à Lesbos en septembre 2009



Au programme de l'exposition de la mairie de Skala Eressos en septembre 2009 :
Alessandra Pagani (IT), photographies
Asa Langmann (DE), sculptures
Gerbien Fricke (NL), peintures
Kim Zeegers (NL), peintures
Jan Ponsford (UK), peintures
Kath Hurley (UK) , dessins
Eleonora Aromando (IT), vidéo
Tzeli Hadjidimitriou (El), vidéo
Lisbeth Linghoft (DK), video

Retrouvez les sites internet d'Alessandra Pagani
http://www.wix.com/alexpagani/photographer
http://www.voodoochilli.net/alessandra-pagani-a-7331.html
Retrouvez la page wikipedia ou le site personnel de Tzeli Hadjidimitriou
http://en.wikipedia.org/wiki/Tzeli_Hadjidimitriou
http://www.odoiporikon.com/enindex.html

Un pub sur Evian , les Roller- Babies

L'automne se traîne déjà, donc en attendant le retour de l'été sous le soleil de Skala Eressos à Lesbos, voici une vidéo sur la campagne publicitaire d'Evian avec les hip-hop babies rollers sur le remix de Rappers Delight par Dan the Automator. Et pour une fois on regarde la version anglaise sur You Tube. Rien à voir avec le schmilblik, certes, mais restons en forme.

Les hollandaises au festival de Skala Eressos

Cette année, en septembre 2009, beaucoup de Hollandaises sont venues au festival international des femmes de Skala Eressos... plusieurs centaines. Elles voyagent avec travel women.nl Parmi celles qui séjournaient à l'Antiopi, quatre d'entre elles sont restées au-delà de la fermeture de l'hôtel. Leur semaine de vacances s'est étendue en une vingtaine de jours.
Plage, natation, soleil, balades, cours de danse grecque, restos, bars, sorties diverses et concerts ont fait leur quotidien.
La destination de Skala Eressos a été choisie afin de rencontrer et d'échanger avec des femmes d'autres pays, même si leurs compatriotes sont très nombreuses. A l'Antiopi, on traîne des matinées langoureuses dans le patio autour de discussions tantôt sérieuses, tantôt "pour le fun" où chacune raconte sa soirée, ses projets et où l'on s'informe des dernières rumeurs du village.
Elles sont déjà partantes pour revenir l'an prochain à Skala Eressos, car le festival fête en 2010 ses 10 ans.

Travel women.nl était partenaire du festival international des femmes de Skala Eressos et plusieurs centaines de hollandaises étaient présentes à Lesbos entre le 5 et 19 septembre 2009.

Sirtaki à Skala Eressos avec Soula Notos : septembre 2009

Danser le sirtaki en cassant des assiettes est une image traditionnellement associée à la Grèce par les touristes. Celle-ci est d’ailleurs reprise dans le film « J’ai épousé un grec » qui a été projeté lors de mon vol Paris-Mytilène. Pourtant le sirtaki n’est pas une danse ancienne, même si elle est de fait rentrer dans le folklore grec. Elle a été créee en 1964 pour le film Zorba sur une musique de Mikis Theodorakis. C’est un mélange de pas lents et de pas rapides sur un rythme musical qui s’accélère progressivement.
Soula Notos, comédienne et professeur de danse grecque, initie les festivalière à la danse grecque dans la cour de l’ancienne école. Elle enseigne des mouvements de base avec sérieux et bonne humeur.
Vues de l’extérieur, les quelques étrangères qui suivent attentivement les indications de Soula peuvent sembler un peu empruntées, mais si vous entrez vous-même dans la danse vous comprendrez vite qu’il ne suffit pas de lever le pied et de courir vite en farandole pour danser le sirtaki.

Voir aussi
- un article sur le cours de danse grecque à Skala Eressos en septembre 2008 avec un diaporama
- le site de Soula Notos
- la page de wikipédia sur le sirtaki
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sirtaki
- le site du Festival international des femmes de Skala Eressos : cours de danse grecque gratuit avec Soula Notos qui anime la nuit grec de l’Eressos Palace.

La vue imprenable des bars et des restaurants à Skala Eressos

A Skala Eressos, les bars et les restaurants s'étirent le long de la plage. Ils sont comme les derniers remparts tout au bout du village. Leurs terrasses montées sur pilotis surplombent le sable en offrant une vue imprenable sur un paysage bleu de bout du monde entre ciel et mer.
La coline du prophète Hélias à droite et le gros rocher planté dans la mer servent de repères. On ne se lasse jamais de cet horizon fini, véritable tableau vivant où le soleil venu d'Eressos poursuit sa course du jour avant de venir mourir dans un éclat de couleurs tout contre les rochers de l'ouest et de céder sa place à la lune et ses compagnes étoilées qui éclairent les nuits chaudes de Skala Eressos.

La fin d’un festival à Skala Eressos sur l’île de Lesbos

Vendredi 25 septembre 2009, le village de Skala Eressos se vide inexorablement de ses touristes. La fin de la saison approche et, depuis une semaine déjà, les départs des groupes ne sont pas remplacés par de nouvelles arrivées. Les quelques irréductibles s’étalent près du « Da Luz » le long de la plage, devenu une sorte de jardin d’Eden.

La piscine de l’Eléftéria, la résidence où je séjourne, nous appartient. A nous transats, matelas gonflables et pataugeades. Tout est calme, plus un bruit. La rue retourne aux grillons et aux colombes qui se rassemblent sur les bords de la piscine pour boire.

A l’effervescence du festival international des femmes de Skala Eressos succède le farniente méditerranéen. Tous les villageois semblent eux aussi disparaître, l’allée du bord de plage a abandonné ses airs de décors de série hollywoodienne du genre Lesbos World.

Dans les bars, les filles se boivent les verres de l’amitié ou ceux de l’amour, un regard nostalgique sur leurs vacances grecques. Aqua, Tenth, Muse, Belleville ou Sappho Garden of the Arts, les survivantes se « grappent » entre elles une dernière fois, histoire de ne rien manquer cette année … et de reculer au maximum le retour à la réalité « hétérosexuelle » du monde.

Festival international des femmes à Skala Eressos par Sappho Travel à Lesbos en Grèce.

Fermeture de l’Antiopi à Skala Eressos ( Lesbos) (fin septembre 2009)

L’Antiopi, un hôtel pour les femmes exclusivement, est une « institution » dans le paysage lesbien de Skala Eressos. Il est tenu depuis cinq ans par Térésa, une grecque, qui vivait auparavant en Hollande. Fin septembre 2009, l’Antiopi referme définitivement ses portes sur les dernières touristes hollandaises venues assister au festival international des femmes de Skala Eressos. Il est en vente.



En 2004, Térésa saisit l’occasion de réaliser son rêve. Elle abandonne sa carrière dans un ministère au Pays-Bas pour s’installer à Skala Eressos à l’Antiopi. « J’en avais assez de mon travail. Je voulais faire ce que j’aime et gagner assez d’argent pour avoir de quoi vivre en hiver, ici, la saison ne dure que cinq mois de mai à septembre. L’idée de tenir un hôtel pour les femmes et de vivre au milieu d’elles me plaisait. J’ai rencontré beaucoup de personnes et j’ai eu des amitiés très fortes, mais je n’ai pas gagné d’argent », dit Térésa.

Dix-neuf chambres sur deux étages, une cuisine et une terrasse bar en plein air s’organisent autour d’un large patio. On peut voir en contrebas un champ de verdure avec trois chevaux, et plus loin le village au bord de la mer Egée, mais aussi la colline que surmontait autrefois l’ancienne Acropole. Le cadre de l’Antiopi dégage calme et paix, quand la fête ne bat pas son plein. Térésa y a apporté un esprit de tribu et de famille qui le rend unique. On me dit « L’Antiopi, c’est toi, ne laisse pas l’Antiopi , déclare-t-elle. Des femmes de toute nationalité, Hollandaises, Anglaises, Allemandes, Italiennes, Israéliennes, Polonaises… arrivent avec leurs bagages et leur vie de l’hiver. Elles repartent avec le sourire, et parfois des larmes au coin des yeux».

Térésa, enrichie de son expérience à Lesbos et de ses rencontres multiculturelles aspire désormais à un autre rêve. Elle doit prendre une année sabbatique à Zurich pour écrire des poèmes d’amour. Aujourd’hui, les propriétaires de l’Antiopi en demandent une somme très importante. Restera-t-il un hôtel pour femmes exclusivement ? Suivra-t-il le chemin du Sappho Hotel ? On peut espérer que telle l’amazone éponyme, l’hôtel Antiopi défende sa tribu.

Je remercie Térésa pour m’avoir accordé le temps d’un entretien, alors qu’elle préparait la fermeture définitive de l’hôtel.

Hötel Antiopi. Skala Eressos.Lesbos. Grèce.
Le site de l'Antiopi : http://www.antiopihotel.com/